La multiplicité et la richesse des échanges entre l’industrie et le commerce favorisent des relations commerciales saines et durables qui répondent aux enjeux-clés de la filière. Dans cet esprit, Les entreprises mettent en place un code de bonne conduite applicable aux différents acteurs du e-commerce pour réintroduire le commerce des articles de sport dans le secteur sport. Elles travaillent à trouver des nouvelles voies de collaboration entre les fournisseurs et les distributeurs afin d’optimiser la supply chain. Elles développent aussi un référentiel commun de catégory management attendu par le secteur.
Présidée par Pierre-Louis RADIUS, DG du groupe AMER.
Fonction des membres : responsables commerciaux, logistique, opérations et technique
Pierre-Louis Radius, en tant que Directeur Général France d’AMER SPORTS, vous représentez le secteur sport dans son ensemble avec des produits Textile, Chaussures et Matériel qui couvrent un large panel d’activités Outdoor, Tennis, Ski… A travers vos marques Salomon, Suunto, Atomic, Wilson… Vous êtes bien placé pour connaître les enjeux-clé et les besoins d’échange entre l’industrie et le commerce. L’explosion du e-commerce en fait un sujet prioritaire de la commission et une source de croissance pour les entreprises. Comment les entreprises prennent part à cette nouvelle forme de commerce ?
La commission travaille sur un code de bonne conduite applicable aux différents acteurs. Aujourd’hui l’essentiel du e-commerce sport échappe à la filière sport. Nous devons à la fois aider les marques en échangeant et diffusant les bonnes pratiques et développer les voies de collaboration avec les distributeurs sport plutôt que d’en faire un sujet conflictuel dans notre relation.
L’optimisation de la supply chain entre fournisseurs et distributeurs est un sujet récurrent ou la FIFAS joue un rôle important pour représenter le secteur, quelles sont les pistes d’amélioration ?
Aujourd’hui nous sommes figés dans un schéma un peu caricatural ou le fournisseur veut des commandes fermes 6 mois à l’avance et le distributeur des livraisons au jour le jour sans prendre de risque stock. Il est nécessaire de remettre les choses à plat pour identifier de nouvelles voies de partage des risques et de partenariat. C’est un travail de longue haleine mais clairement l’un des enjeux majeurs de demain pour la filière.
Un nouveau sujet pour le sport voit le jour : le category management. Que se cache t’il derrière ce mot ?
Le mot fait partie de notre vocabulaire mais recouvre des réalités très différentes selon les interlocuteurs. D’autres secteurs d’activité travaillent depuis de nombreuses années en category management quand cette démarche est encore peu fréquente dans le sport. La commission industrie commerce se fixe comme ambition de définir un référentiel commun pour développer cette pratique dans nos échanges avec la distribution.